N° 62 - Mai 2012
ISSN : 2426-0096
Le musée de Lodève aime à prêter ses cimaises aux tableaux de peintres ayant œuvré à l’orée du XXe siècle, lorsque naît l’art moderne. Aussi accueille-t-il cet été les toiles et dessins de l’artiste belge Théo Van Rysselberghe (1862-1926), méconnu en France et célébré dans son pays natal comme l’un des maîtres du néo-impressionnisme. Quelque quatre-vingts œuvres éclairent la façon dont il interpréta ce mouvement dans des compositions enjouées, baignées d’une lumière sans pareille et de couleurs éclatantes.
Comme en France au même moment, nombre d’artistes belges, dont Van Rysselberghe, ont protesté contre les institutions officielles en créant des groupes et salons indépendants et ouverts aux plus novateurs d’entre eux. Le groupe des XX d’abord, la Libre Esthétique ensuite, offrirent entre 1884 et 1914 un terrain d’échanges et d’expérimentations aux artistes de multiples disciplines.
Auteur : Nicole Tamburini
Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art hors-série n° 62 Page : 26-27
Date : 09/06/2012